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Quoi de neuf en cosmétique bio ?


Des produits de plus en plus "au point"
De plus en plus de produits, même de grands laboratoires, adoptent des formules contenant moins de "produits chimiques" dangereux.

On l’entend encore souvent dire et nombre de consommatrices le pensent : la cosmétique bio serait moins efficace, moins performante, moins agréable à utiliser… que la cosmétique conventionnelle. Ça a peut-être été vrai un temps… mais aujourd’hui, c’est sans tenir compte des énormes progrès qui ont été accomplis ces dernières années, ou des avancées que la recherche nous promet pour celle qui vient !

Interdire les silicones (très peu biodégradables) signifie aussi qu’on se prive d’un actif lissant et démêlant très efficace dans un après-shampooing, ou d’un toucher très onctueux pour une crème de soin… Bannir les phtalates, les plastifiants, les agents filmogènes synthétiques revient à rendre la formulation d’un vernis à ongles « naturel » quasi impossible… Mettre un veto sur la paraphénylène diamine et autres substances chimiques restreint les colorations capillaires à des teintures de surface, qui tiennent peu et ne couvrent pas (ou bien mal) les cheveux blancs…

FiolesMoralité : dans un premier temps, le bio a paru moins attractif aux consommatrices, incapable de fournir des catégories entières de produits, parfois moins performant dans d’autres. Acheter bio était d’abord un acte militant… ce qui ne suffit pas aux cosméto-addicts d’aujourd’hui, qui veulent la garantie biologique + la performance cosmétique + le plaisir à l’utilisation.

Le beurre, l’argent du beurre et la recherche

Pour les fabricants de bio, toute la question était là : comment faire au moins aussi bien que le conventionnel, sans tous ses moyens ni toutes ses ressources. La réponse est venue des laboratoires de recherches et développement. Les fournisseurs d’ingrédients ont commencé à travailler différemment la mise au point de leurs nouveaux actifs, avec pour beaucoup le souci de les rendre « marketable », comprenez   « achetables » par tous leurs clients potentiels, bio ou non. Ils ont ainsi axé leurs recherches sur l’efficacité du conventionnel, mais en tenant compte des critères du naturel.

Pas de silicones ? On met au point un substitut d’origine végétale dont le rendu sur la peau est identique au synthétique.

Un défaut de stabilité des émulsions sans tensioactifs de synthèse ? On développe des émulsifiants et des stabilisants naturels qui peuvent jouer leur rôle.

Les cires végétales donnent un toucher désagréable aux produits si on ne les associe pas à des PEG ou autres composés éthoxylés ? On utilise la chimie douce pour les transformer et on les associe à des dérivés de glycérine végétale pour les adoucir… sans leur faire perdre leurs propriétés hydratantes et protectrices…

Et ce ne sont que quelques exemples. La cosmétique bio va jusqu’à repenser complètement la formulation classique de certains produits, innovant pour mieux réinventer et faire autrement, puisqu’elle ne peut pas faire avec certains ingrédients.

De plus en plus de mieux… en mieux !

On a entrevu en 2011 les premiers vernis à ongles bio.
On a aussi découvert les premières colorations permanentes naturelles, encore plus compliquées à utiliser que les classiques, c’est vrai, mais qui tiennent. Et qui elles aussi seront améliorées.
Pour les cheveux également, les lissages sans formaldéhyde et aux bases fortement naturelles ont été la révélation de l’année passée, et ont prouvé toute leur efficacité.

Et d’une façon générale, les textures se sont adoucies, les parfums se sont affinés…

Quant aux actifs, ils n’ont plus rien à envier à ceux du conventionnel en termes d’efficacité : pour preuve, les brevets ne sont plus déposés que par les seules grandes marques du luxe. Les « petits » bio s’y mettent aussi, avec résultats objectivés et études cliniques sur leurs performances à l’appui.

Pour découvrir une nouvelle lettre du petit dictionnaire de Laurence Wittner avec trois nouveaux ingrédients cosmétiques. Ce mois-ci : I comme Isobutane, Illite : Argile rouge, Iodopropynyl butylcarbamate.

Retrouvez l'article complet de Laurence Wittner dans Rebelle-Santé N° 142.

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