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Les recettes du bonheur
Résistant à tous les phénomènes d’engouements passagers, le vrai bonheur vous livre ses secrets.
L’entraînement à la bonne humeur est un chemin qui conduit au bonheur. La pratique commence le soir avant de s’endormir. Allongé sur le dos, le corps bien détendu, l’esprit s’ouvre au regard intérieur. Et qu’y a-t-il à voir ? D’abord faire abstraction du discours habituel sur l’insatisfaction, ce qui pourrait être et ce qui n’est pas, ce qui manque et ce qui empêche. Rien de tout cela ne doit apparaître, car il s’agit en fait de projections et de suppositions fondées sur des attentes. Plutôt que de ruminer et passer en revue ce qu’il faudrait pour être heureux, mieux vaut regarder le bonheur qui dort dans notre cœur et doucement le réveiller.
LE JEUNE DES EMOTIONS DESTRUCTRICES
Si, comme le recommande si justement Sophie Lacoste dans divers articles sur le sujet, le jeûne alimentaire recèle nombre de vertus préventives et thérapeutiques, celui du mental en est bien certainement le complément. Le chercheur Valter Longo (pour reparler de ses recherches, voir Rebelle-Santé n° 129 et 145) expose la sagesse inhérente aux cellules saines du corps, en démontrant leur “méthode” de protection appliquée aux agressions extérieures en période de jeûne.
Et c’est bien exactement de cela qu’il s’agit quand le mental résiste à ses tendances aux agacements, par exemple, et ne donne pas suite à une attaque agressive en répondant avec les mêmes armes. Une juste répartie peut advenir, mais sera dénuée d’une levée de violence dans le cœur qui produit la réponse. Ce qui se passe alors annule la puissance de l’attaque dont l’impact n’aboutira pas. Ni l’esprit ni le corps n’en ressortiront perturbés.
Par ailleurs, et cela relève tout autant de l’entraînement au Bonheur, il est judicieux d’apprendre à repérer les moments où les émotions perturbatrices montent en soi pour pouvoir les annuler immédiatement. L’influence du comportement mental sur le corps n’est plus à démontrer. À présent, tout le monde sait que notre mode de pensée habituel est un langage secret qui n’échappe pour autant pas à l’entendement de nos cellules. Et il est très logique de considérer comme évidente l’œuvre de destruction produite par un esprit revanchard, envieux et orgueilleux. À causes négatives, résultats du même ordre. À qui la faute ?
LA PRATIQUE
Pas besoin de stages ni de déplacements. Là où vous êtes se trouve votre terrain d’expérience.
Commencez par passer en revue les pensées négatives accumulées dans votre esprit, celles qui vous font tôt ou tard porter de mauvais jugements, critiquer, bref, être nuisible à autrui. Le jeûne des émotions destructrices débute par le choix d’un comportement mental négatif à sevrer totalement en cinq jours. Par exemple, si vous avez pris l’habitude de parler mal de quelqu’un, eh bien vous ne le ferez plus du tout au cours de ce laps de temps. À chaque fois que vous aurez envie d’émettre une critique, vous la retournerez contre vous en citant tel ou tel défaut qui est le vôtre et dont vous n’avez pas encore pris la peine de vous séparer. L’idée des erreurs des autres vous quittera dès cet instant, voilà déjà de quoi se calmer. En revanche, si vous avez l’habitude de vous blâmer à tout bout de champ et de ne pas vous apprécier, pensez que l’estime de soi est indispensable au bien-être intérieur. Pas d’orgueil, mais une confiance en ce qu’il y a de meilleur en vous qui, mis en évidence, vous rendra bénéfique partout où vous serez.
Et la vie changera. Pour mener à bien ce temps de jeûne mental, reliez-vous à l’énergie créatrice de la vie, elle sait comment vous soutenir dans vos efforts.
Lire l'article de Davina dans le n° 147 de Rebelle-Santé (juillet-août 2012)
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