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Antennes relais, nuisances subies


Les conséquences sur la santé du rayonnement des antennes de téléphonie mobile pourraient bien constituer une bombe à retardement. Les tumeurs peuvent se déclarer plus de 10 ans après la période d’exposition, tandis que les autorités traînent des pieds pour reconnaître l’impact des ondes pulsées sur la santé.

La nature du problème

Les antennes-relais qui véhiculent nos communications de téléphonie mobile ont des fréquences qui varient de 900 MHz (GSM) à 2250 MHz (UMTS 3G, 3e génération). Ces antennes sont plus dangereuses que celles utilisées pour la radio ou la télévision, car leurs ondes ne sont pas les mêmes. Les antennes de téléphones mobiles émettent des ondes pulsées, discontinues, qui transmettent des paquets d'énergie, aux impacts plus forts sur l’organisme.

Conséquences sur la santé

De nombreux riverains ont constaté des problèmes de santé après l’installation d’une antenne près de leur lieu de vie, et il a fallu attendre 2011 pour qu’une étude les recense.

Le vide juridique

Ces reconnaissances des nuisances sont a minima, floues ou au conditionnel. Comme souvent en pareil cas, les autorités nient l’entièreté du problème en avançant qu’il n’y a pas d’études scientifiques confirmant ces données, tandis que les associations réclament des études indépendantes tout en demandant l’application urgente du principe de précaution.

Qu’en est-il des normes ?


Aujourd’hui, en France, pour quantifier la « dangerosité » de ces émetteurs, on se borne à mesurer l'intensité de leur champ électrique (exprimé en Volt par mètre). La norme oscille entre 41 et 61 volts/mètre alors que l’ensemble de nos voisins européens a adopté des normes comprises entre 3 et 6 volts/mètre, soit 10 fois moins qu’en France.

Pourquoi rien ne bouge en France ?

L’explication est malheureusement la même que pour le dossier, guère moins reluisant, des OGM : les lobbies exercent de fortes pressions sur les organes de pouvoir afin que leur activité ne soit pas entravée.

La puce à l’oreille : les assureurs

À ceux qui refusent encore d’accepter la réalité de ces risques, il faut parler assurance. En effet, dans ce métier, on n’assure pas les risques dont les conséquences sont soit trop importantes, soit trop fréquentes. Or, depuis quelque temps, la plupart des assureurs ont ajouté des annexes à leurs contrats refusant de couvrir les nuisances électromagnétiques.

L'intégralité de l'article de Christophe Guyon dans la revue Rebelle-Santé n° 152

Voir le site Rebelle-Santé

 

 

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